jeudi 22 août 2024

Un corbeau à la mairie

 


L'inspecteur Mandal Pierrick et sa collègue profileuse, Verrand Madison, étaient sur les lieux d'une enquête des plus mystérieuses. Le village était plongé dans l'ombre d'un corbeau sinistre, envoyant des lettres anonymes à certaines personnes qui finissaient par mourir peu après. Lorsque Mandal et Verrand arrivèrent, plusieurs habitants avaient déjà perdu la vie, ce qui ne faisait qu'accroître la tension.

Mandal, un homme grand, athlétique, aux cheveux bruns et aux yeux bleus perçants, avait une réputation bien établie pour avoir résolu ce genre d'affaires par le passé. Verrand, blonde aux yeux verts, élancée et experte en psychologie criminelle, avait surmonté un passé sombre marqué par des tortures subies lors d'une séquestration. Leur relation avait fleuri dans un charmant village des Alpes, où Mandal veillait jalousement sur Verrand depuis.

Les lettres du corbeau étaient toutes tapées à la machine, sans la moindre faute d'orthographe, ce qui intrigua les inspecteurs dès le départ. Le maire, Delinard Pierre, ainsi que quatre de ses adjoints - Romain Noiret, Philippe Chastain, Christophe Cénarotti et la première adjointe Monique Noyer - avaient tous reçu ces lettres dès l'arrivée des enquêteurs.

Il était clair que des tensions existaient au sein de l'équipe municipale. Le maire aspirait à transformer la commune en une ville où les apparences règnent en maître, même s'il devait mentir ou faire des promesses vides pour y parvenir. En revanche, ses adjoints, animés par un désir sincère d'améliorer la vie des habitants, ne partageaient pas cette vision.

Les interrogatoires furent nombreux, tout comme les mises sur écoute, notamment sur ordre de la commission rogatoire à l'insu du maire et de ses adjoints.

Pendant toute l'enquête, Mandal et Verrand déployèrent leurs talents pour démêler les fils de cette toile de mystère. Ils découvrirent des indices, des secrets, des rivalités, mais rien ne semblait les rapprocher de la vérité sur l'identité du corbeau tueur.

Dans un retournement de situation surprenant, l'enquête menée par Mandal Pierrick et Verrand Madison révéla un coupable inattendu : Émilie Blanchard, une habitante discrète du village, jusque-là non suspectée. Émilie était une femme solitaire, souvent ignorée par les autres habitants, mais elle avait une motivation profonde et sombre pour ses actes.

Émilie avait longtemps vécu dans l'ombre de sa sœur, Lucie, une des victimes du corbeau. Lucie était une des adjointes du maire. Émilie avait toujours ressenti une profonde jalousie envers sa sœur, qui avait toujours été plus aimée, plus reconnue et avait plus réussie qu'elle. Elle la vénérait depuis petite.

Lorsque Lucie fut retrouvée morte après avoir reçu une lettre du corbeau, Émilie sombra dans la rage et le désespoir. Convaincue que le village ne méritait pas d'être gouverné par des personnes corrompues comme le maire et ses adjoints, elle décida d'agir.

Émilie avait une passion secrète pour la botanique et les plantes toxiques. Elle avait utilisé ses connaissances pour concocter un poison puissant à partir de plantes sauvages de la région. Ses lettres anonymes étaient en fait des moyens de se venger de ceux qu'elle considérait comme responsables de la mort de sa sœur.

En envoyant les lettres empoisonnées, Émilie cherchait à semer la terreur et à déstabiliser l'autorité en place. Elle voulait punir ceux qu'elle jugeait responsables de la mort de sa sœur, tout en révélant au village la vraie nature de ses dirigeants.

Lorsque Mandal et Verrand démasquèrent Émilie, le village fut choqué. Personne n'aurait soupçonné cette femme en apparence si insignifiante d'être capable d'un tel acte. Mais pour Émilie, c'était un acte de vengeance motivé par la douleur et la frustration accumulées au fil des années. Sa révélation fit éclater au grand jour les failles cachées de la communauté et le prix tragique de la négligence et de la rivalité entre ses habitants.

À la fin de l'enquête, alors qu'Émilie Blanchard était emmenée par la police pour répondre de ses actes, un dernier détail troublant émergea. le maire Pierre Delinard avait reçu une bouteille de Limoncello, sa liqueur préférée, offerte par Emilie Blanchard, le jour du repas des anciens. Cela était ressorti lors des différents interrogatoires.

Émilie n'avait laissé aucun mot explicatif, mais la connaissance de cette bouteille laissait planer un lourd doute. Avait elle l'intention de laisser au maire et à ses adjoints un dernier cadeau empoisonné, une vengeance posthume pour le mal qu'ils avaient causé à sa sœur Lucie ?

Le mystère resta entier, laissant les habitants du village dans une ambiance tendue et méfiante. Les inspecteurs se demandaient si le maire oserait goûter à cette boisson, si les adjoints partageraient son sort, ou si Émilie avait simplement décidé de laisser cette bouteille comme un message muet de sa vengeance inachevée. La vérité sur le destin de la bouteille de Limoncello resta un mystère, tout comme les motivations les plus sombres d'Émilie Blanchard.

Madison et Pierrick laissèrent de côté cette affaire. 

Demain matin matin ils avaient rendez-vous à l'agence immobilière.

Amoureux fous depuis leurs aveux dans l'affaire de Ste Marie, ils avaient décidé de sauter le pas.

Ils avaient le projet d'habiter ensemble. Pourquoi payer deux loyer alors qu'ils étaient toujours ensemble chez elle ou chez lui. Ils avaient décidé de prendre "" un chez eux ""

Et ensuite un long Week end les attendait à l'hôtel restaurant des Alpes, décidemment leur refuge amoureux...

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